Historique

L’association des diplômés en administration de la santé Université de Montréal 1962-2009

L’ASSOCIATION ET SON HISTOIRE : 2 PÉRIODES

Le premier regroupement des diplômés de maîtrise en administration de la santé de l’Université de Montréal a vu le jour en 1962. Ces diplômés étaient issus de l’Institut Supérieur en Administration Hospitalière (ISAH) qui était à cette époque sous l’égide de l’École d’Hygiène de l’Université de Montréal. En 1962, on comptait 32 étudiants ayant reçu leur diplôme de l’Institut. Deux diplômés ont joué un rôle très important dans la formation de l’association : Yolande Taylor, de la première promotion en 1958 fût la présidente-fondatrice de l’Association en 1962 puis professeure à I’Institut de 1964 à 1984 et Gilbert Blain, de la deuxième promotion en 1959 devint le deuxième directeur de l’Institut en 1963 et fût également professeur jusqu’en 1984.

L’Association des diplômés a vécu deux périodes distinctes, soit une première de 1962 à 1976 et une deuxième de 1990 à ce jour. En raison des changements fréquents de dirigeants, de secrétariats et d’intérêts des membres, beaucoup de dossiers et d’informations ne sont malheureusement plus disponibles. Nous avons donc essayé, dans la mesure du possible, de reconstituer le passé de la vie associative de la Société professionnelle des gradués en administration hospitalière (SPGAH), puis de l’Association des diplômés de la maîtrise en administration de la santé de l’Université de Montréal (ADMASUM) pour finalement et plus récemment se dénommer l`Association des diplômés en administration de la santé de l’Université de Montréal (ADASUM).

La Société professionnelle des gradués en administration hospitalière (SPGAH),
1962-1976

La situation du réseau des services de santé ayant changé énormément entre les années 62 et 76 et le secrétariat de l’Association ayant occupé plusieurs endroits différents, nous présenterons cette période en deux phases, 1962-1970 et 1970-1976.

La première phase

La première phase a été sans contredit la plus active et la plus enrichissante pour les diplômés. En 1970, 96 étudiants de l’Institut avaient reçu leur diplôme de maîtrise et étaient donc éligibles à devenir membre de la Société professionnelle des gradués en administration hospitalière (SPGAH).

Au cours des deux premières années, l’Association a fonctionné comme une grande famille. Presque tous les gradués se connaissaient et échangeaient entre eux librement et fréquemment. L’Association décida de faciliter ces contacts en organisant des soupers rencontres dans différents restaurants, les frais étant payés par les participants. C’était l’époque des premiers balbutiements de l’assurance-hospitalisation au Québec (1961). Il y avait beaucoup de choses à apprendre et surtout à comprendre. Les rencontres permettaient des échanges d’informations et de points de vue, etc.

La présence à l’Institut des deux gradués mentionnés antérieurement a permis d’élargir les horizons du programme d’administration de la santé. L’Institut offrant un cours de maîtrise de deux ans, beaucoup de professionnels/travailleurs de la santé ne désiraient ou n’avaient pas besoin d’un tel cours pour gérer leurs activités. De plus, le personnel des communautés religieuses hospitalières vieillissait et le recrutement de nouvelles candidates n’arrivait pas à combler les postes libérés.

Le besoin d’administrateurs hospitaliers étant de plus en plus grand dans les années 1960, le directeur de l’Institut, Gilbert Blain, conscient de la situation et en s’appuyant sur les objectifs de l’Institut de « favoriser le perfectionnement scientifique de ses diplômés et de promouvoir l’amélioration de l’administration hospitalière », développa un projet répondant à ces besoins. Le projet comportait deux volets distincts visant des groupes différents : un premier volet proposait un certificat en gestion hospitalière offert par l’Institut, en collaboration avec le Service d’éducation permanente de l’Université de Montréal, et visait à répondre aux besoins des professionnels/travailleurs de la santé sans formation administrative, actifs en milieu de travail. Le document «50 ans d’administration de la santé à l’Université de Montréal, le DASUM 1955-2005» en définit la raison d’être.

Le deuxième volet du projet a été conçu spécifiquement pour répondre aux besoins des diplômés de l’Institut, soit de les tenir au courant des nouveaux développements et théories et de continuer leur formation en administration hospitalière.

Les premières tentatives sous forme de cours ponctuels ont lieu à l’Hôpital Sainte-Justine en 1964. Le programme officiel du projet précité débuta en septembre 1965, grâce à l’appui financier du Ministère de la Santé et de la Fondation Kellogg, cette dernière octroyant une subvention de 107 800 $ pour son fonctionnement durant les cinq premières années. Les subventions permirent l’embauche de trois personnes, deux professeurs gradués au programme de maîtrise et une secrétaire.

En se basant sur le deuxième volet du projet dûment approuvé, les représentants de l’Association des diplômés de l’Institut, sa présidente Yolande Taylor et la direction du projet Gestion d’hôpital commencèrent à travailler de concert, Gestion d’hôpital devenant de facto le secrétariat de l’Association. L’Association des diplômés n’ayant aucun statut légal, les membres diplômés ont dû entreprendre les démarches nécessaires pour se doter d’une entité légale. Dans la charte de l’organisme, il était convenu que les diplômés devaient s’inscrire comme membres (l’adhésion était exclusive aux diplômés de l’Institut) et devaient payer une contribution financière annuelle minime. Beaucoup de documents de la période des années 1960, dont les procès verbaux des rencontres, ayant été égarés, il est impossible de donner une date précise à la reconnaissance juridique de l’organisme de cette façon, mais une recherche au Registre des entreprises du Québec montre que «La société professionnelle des gradués en administration hospitalière Inc.» a été incorporée le 14 février 1962 et dissoute le 30 avril 1976.

Parmi les objectifs poursuivis par la Société et rapportés dans un article de la publicationAdministration et Santé, on retrouve les énoncés suivants : «favoriser le perfectionnement scientifique de ses membres» et «promouvoir l’amélioration de l’administration hospitalière». La Société propose donc les moyens suivants pour atteindre ses objectifs : sessions d‘études, colloques, soupers causeries, visites d’hôpitaux, publication d’une revue scientifique, etc. Vous trouverez en annexe 1 une liste des différentes activités de cette période.
Les joyaux des activités de cette période sont sans contredit un voyage visite à Detroit (É.U.) et la publication de la revue Administration et Santé. Avec le soutien financier de la firme pharmaceutique Parke-Davis, un groupe de 22 diplômés participèrent à une visite d’hôpitaux à Detroit, dont le prestigieux Henry Ford Hospital. Quant à la revue Administration et santé, publication officielle de la Société des gradués en administration hospitalière, le premier numéro parut en février 1966. Le premier éditorial signé par le directeur Blain avait comme titre Un nouveau nom -une nouvelle profession et la conclusion de l’éditorial était «cette nouvelle profession, c’est la nôtre».

Le comité de publication avait comme mandat principal de solliciter le plus de textes possibles des diplômés afin de leur permettre d’exprimer leurs opinions et de parfaire leur écriture. Selon les périodes, de 30 à 50% des textes publiés dans la revue résultait du travail et des choix des diplômés. De février 1966 à l’hiver 1971, 16 numéros d’Administration et Santé ont été publiés. D’une réunion extraordinaire des membres de notre Société en mai 1970, il a été rapporté dans une missive du 17 septembre 1970 : «nous sommes en période de mutation». Plusieurs facteurs, comme la diminution du bénévolat qui était la base du maintien de la revue et l’augmentation des tarifs postaux, nous ont incités à publier celle-ci dorénavant de façon intermittente. En conséquence, le dernier numéro d’Administration et Santé (Vol. IV No 3) fût publié à l’hiver 1971.

Ainsi, au cours de cette période de huit ans, la Société a été essentiellement un organisme de formation, d’information et de réseautage, appuyée par ses membres, par plusieurs professeurs de l’Institut et par un secrétariat permanent.

La deuxième phase (1970-1976)

La deuxième phase de la vie de la Société a été perturbée par de nombreux problèmes, tant externes qu’internes. En 1976, 75 nouveaux gradués s’étaient joints au groupe pour un total de 183 gradués éligibles à devenir membre de la SPGA.

L’implantation du nouveau programme de l’assurance santé, les grèves chez les professionnels et les travailleurs de la santé, de nouveaux organismes intéressés au domaine de la santé tels que l’Association des administrateurs d’hôpitaux de la province de Québec et la Corporation des administrateurs agréés du Québec, en plus de l’intervention accrue des autorités gouvernementales dans la gestion de centres hospitaliers ont été autant de facteurs qui ont rendu cette période fort complexe pour une petite association aux ressources restreintes.

Sur le plan interne, la Société a dû faire face aux difficultés suivantes : suite à une réduction importante du support administratif et financier en provenance de l’Institut (ISAH), de la Fondation Kellogg et d’autres sources, les fonds ont été épuisés. Il y avait aussi une nouvelle relève de la gouvernance de la Société et un secrétariat mobile qui changeait à tous les ans. De plus, les diplômés étaient courtisés par de nouveaux organismes, surtout par la Corporation des administrateurs agréés qui offrait un statut supérieur à ses membres. Dans son rapport annuel du 11 juin 1971, le président de la Société annonce que, pour le terme 1970-1971, l’organisme interrompt temporairement ses activités d’éducation et diminue le rythme de publication de la revue Administration et Santé. Seules les activités sociales, telles que dîners-causeries, conférences et projections de films appropriés, sont maintenues.

Malgré les difficultés et embûches rencontrées durant cette période, un groupe actif de diplômés a tenté de maintenir des programmes d’activités pouvant répondre aux attentes des membres. En annexe 1, vous trouverez la liste des quelques activités offertes. En 1972, le seul projet suggéré, retracé dans un procès verbal, avait pour thème « Les services de santé partagés et les fusions ». Aucun des documents disponibles ne confirment si cette activité a eu lieu. Par contre, une première monographie, Autopsie d’un système, a été publiée en remplacement de la revue Administration et Santé. La documentation disponible ne nous permet pas de dire si d’autres monographies ont été publiées par la suite.

D’autre part, durant la période de 1970 à 1974, le conseil d’administration de la Société qui se réunissait régulièrement, tenait une assemblée générale annuelle des membres et faisait rapport de ses activités. La documentation disponible nous permet de définir les trois avenues sur lesquelles les membres du conseil travaillaient, soit : la révision de la charte et des règlements de la Société, la recherche de nouvelles orientations pour la Société et la négociation en vue de former un ou des partenariats. En novembre 1970, à la demande du conseil d’administration, des comités spécifiques aux trois sujets précités avaient ou étaient en instance d’être formés.

Révision de la charte et des règlements de la Société.

À son assemblée du 1er juin 1971, les membres du conseil d’administration approuvaient la formation d’un comité de révision de sa charte et des règlements. Le comité sur la révision avait le mandat suivant : un rapprochement entre les différentes associations poursuivant sensiblement les mêmes buts, l’adaptation des règlements de la Société avec les recommandations contenues au rapport Castonguay sur les corporations professionnelles, la réduction possible de la cotisation si moins de services étaient offerts aux membres.

Après discussion sur les différentes modifications à sa charte et à ses règlements, l’exécutif de la Société a proposé l’acceptation intégrale des modifications suggérées lors de sa réunion du 19 août 1972. Celles-ci étaient :

  • un changement de nom, la SPGAH devient la Société Professionnelle des Administrateurs de la Santé et des Affaires Sociales du Québec, (SPASAS) ;
  • une reformulation et extension des pouvoirs et l’élection des 11 membres du conseil d’administration par suffrage de tout le membership de la Société ;
  • la durée des mandats ainsi que le système de rotation des membres ont été modifiés ;

Recherche de nouvelles orientations pour la Société

À son assemblée du 1er juin 1971, les membres du conseil d’administration approuvent également la formation d’un comité des activités sociales et éducatives et nomment son président. Le mandat octroyé à celui-ci était : Entreprendre la mise sur pied de mécanismes susceptibles de contribuer au développement intellectuel des membres de la Société.

Le 18 janvier 1972, le comité soumet son rapport au conseil d’administration. Ce dernier souligne que le rapport constitue avant tout une philosophie d’orientation. Il suggère de tenter de donner une nouvelle orientation à nos programmes d’activités professionnelles et que, suite à ce rapport, un sondage auprès des membres soit effectué. La question de la réorientation de la Société refait surface une dernière fois lors de l’assemblée générale annuelle des membres du 15 juin 1972. Il est résolu de confier au nouveau conseil d’administration, le mandat d’étudier le problème d’orientation de la Société, de réviser ses objectifs en regard de cette orientation et de présenter son rapport aux membres, en assemblée générale spéciale.

Cette réunion spéciale a effectivement eu lieu le 27 septembre 1974 et les membres actifs ont été appelés à prendre une décision sur le point très précis de la dissolution de la SPGAH. En conséquence, de septembre 1972 jusqu’à avril 1976, la Société fût inopérante.

Négociations en vue de former un ou des partenariats

Les discussions de partenariat débutent de façon informelle et sans mandat précis. Le procès-verbal de la réunion du conseil d’administration de la Société, en date du 12 août 1971, fait état d’une lettre portant sur des programmes d’échange Québec-France, dans lesquels l’Association des administrateurs d’hôpitaux de la province de Québec (AAHPQ) est impliquée. Le conseil mandate le vice-président de la Société de rencontrer le président de l’AAHPQ afin de trouver une solution élégante permettant d’assurer la présence des gradués en administration hospitalière à l’organisation et à la mise en œuvre de tels programmes d’échanges. Ce partenariat n’a malheureusement pas eu de suite.

Après quelques rencontres et discussions informelles, lors de la réunion des membres du conseil d’administration de la Société le 23 août 1972 et, suite à la lecture d’un mémorandum qui apparaît aux pages 5 et 6 des minutes du comité exécutif de la SPGAH, il est proposé que le président ainsi qu’un membre du conseil rencontrent les représentants officiels de la Corporation des administrateurs agréés du Québec (CAAQ). Leur mandat était de faire accepter les membres de la SPGAH en bloc, comme groupe, section ou aile de cette Corporation. Ceci devait être réalisé avant que la Charte et les règlements de la Société soient modifiés ou amendés. Alors, le 28 novembre 1972, les officiers des deux organismes, CAAQ et SPGAH, se sont rencontrés à nouveau au Château Frontenac à Québec.

À ce jour, aucun procès-verbal actuellement disponible ne nous permet de déterminer si une entente avait été conclue entre les deux organismes. Cependant, deux indices nous portent à croire que de fait, il y avait entente. D’une part, quelques membres du conseil d’administration ont verbalement indiqué qu’il y avait eu entente et, d’autre part, en l’absence d’un procès-verbal en bonne et due forme, deux documents signés par le président de la Société le 1er février 1973, destinés aux membres du conseil d’administration et aux membres actifs de l’organisme, viennent confirmer l’existence d’une telle entente. Le premier document destiné aux collègues rappelle le désir des membres de se regrouper avec la Corporation des administra¬teurs agrées. Il donne la liste des facteurs externes et internes militant en faveur d’un tel regroupement de ces membres. Le président termine son réquisitoire par la phrase suivante : «Puissent ces quelques considérations inciter tous nos membres à poser les gestes qu’ils jugent les plus opportuns dans les circonstances». Dans sa seconde lettre, le président faisait parvenir aux membres du conseil d’administration la liste de membres actifs et les incitaient à contacter leurs confrères pour qu’ils deviennent membre de la CAAQ. La campagne de recrutement n’ayant pas donné les résultats désirés, le nombre de transferts d’allégeance ne justifiant pas la création d’un groupe, section ou aile, le SPGAH décida de se saborder conformément à la décision prise antérieurement.

Dans une lettre du secrétaire datée du 17 août 1976, les membres de la Société professionnelle des gradués en administration hospitalière de l’Université de Montréal sont informés que celle-ci a été légalement et officiellement dissoute le 30 avril 1976 conformément à la décision prise en assemblée générale spéciale le 29 novembre 1972.

Ce fût la fin d’un très beau rêve.

Le conseil d’administration de l’ADASUM désire remercier monsieur Jean-Claude Martin pour la recherche d’informations et la rédaction du texte précédent.

L’ASSOCIATION : UN NOUVEAU SOUFFLE dE 1990 À 2009

En mars 1990, l’Association des diplômés de la maîtrise en administration de la santé de l’Université de Montréal a été créée (ADMASUM) avec à sa présidence Mme Marie-Evelyne François. L’Association regroupe alors plus d’une centaine de diplômés et a comme objectifs de :

  • favoriser les échanges entre les membres ;
  • promouvoir l’amélioration de l’administration des services de santé et des services sociaux en assurant la formation continue des membres ;
  • assurer la représentation des intérêts individuels et collectifs des membres ;
  • favoriser l’intégration des diplômés au réseau de la santé et des services sociaux du Québec ;
  • participer au développement du programme de Maîtrise en administration de la santé, de concert avec le département d’administration de la santé ;
  • favoriser la transmission d’information pertinente aux intérêts professionnels des membres.

Se sont succédés à la présidence notamment messieurs Yves-André Bureau, Luc Provost et mesdames Anne Lauzon et Johanne Trépanier. Parmi les autres membres du conseil d’administration on retrouve Lorraine Lebel, Josann L’Heureux, Linda Cazale, Danielle Larouche, Carine Bertrand, Line Blackburn, Denys Labrecque, Najia Hachimi-Idrissi et Luc-Alain Caron.

On pouvait compter parmi les activités principales de l’ADMASUM la publication d’un bulletin aux membres, l’organisation de déjeuners-causeries, la mise en place d’un programme de mentorat, la participation aux assemblées du département et à l’organisation du Colloque Jean-Yves Rivard. Cependant, entre 1990-1999, l’ADMASUM a connu une diminution de son membership et de la participation des membres à ses activités.

Nous avons retracé deux activités importantes en 1995 et en 1996 qui ont été des succès et qui font partie de l’histoire de l’association.

Colloque Santé – Virage Ambulatoire (5 octobre 1995)

À l’automne 1995, l’ADMASUM, en collaboration avec le DASUM et le Collège canadien des directeurs de services de santé, organise un colloque ayant pour thème «Services de santé et Virage ambulatoire».

L’association est le maître d’œuvre du projet. Un comité aviseur de sept membres représentant les trois organismes est formé et Guy St-Onge (1960) en assume la présidence.

Dans le dépliant publicitaire du projet, le président définit les deux raisons importantes qui ont incité les partenaires à offrir un tel colloque :

  • À l’intérieur du traité Nord Américain (ALENA), un vent de changements s’installe tant au niveau social qu’économique. Il oblige les « systèmes » à revoir leurs mécanismes et leurs façons de faire ;
  • Les développements technologiques récents, facilitant de plus en plus le support des pratiques de court séjour ainsi que les diagnostiques et traitements en cliniques externes.

Le comité aviseur se donne donc les objectifs suivants :

  • À court terme : regrouper des directeurs canadiens et américains en vue de leur apprendre tout sur le virage ambulatoire tel que vécu dans les systèmes de santé du Canada et des États-Unis, les informer sur les expériences en cours et leur fournir les outils indispensables pour effectuer le virage ambulatoire dans leur établissement respectif ;
  • À moyen terme : susciter l’intérêt et promouvoir des initiatives locales et régionales visant la transformation des établissements de santé en centre ambulatoire, en proposant aux gestionnaires et décideurs des actions concrètes dans le but de réduire les coûts directs et indirects liés à la santé ainsi que d’améliorer la santé et la qualité de vie des citoyens.

Le comité a préparé un programme approprié s’étalant sur deux jours. Il a recruté douze conférenciers et treize personnes ressources, tous très chevronnés. Le colloque fût un grand succès; au-delà de trois cents participants étaient inscrits et les commentaires de ceux-ci furent très positifs. Sur le plan financier, les inscriptions, combinées aux contributions de vingt et un commanditaires majeurs, ont permis à l’association de dégager un surplus.

Rencontre de retrouvailles ADMASUM (17 avril 1996)

Quarante années se sont écoulées depuis la fondation de l’Institut supérieur d’administration hospitalière (ISAH) de l’École d’hygiène de l’Université de Montréal et plus de quatre cent cinquante étudiants et étudiantes ont obtenu leur diplôme de maîtrise de cette Institution.

Le comité exécutif de l’ADMASUM a pensé qu’il serait opportun de souligner cette étape importante en invitant tous les diplômé(e)s à une rencontre de retrouvailles. À cette fin, un comité spécial de huit membres fut formé, ayant pour mandat l’élaboration d’un programme détaillé de cette activité.

Le comité des retrouvailles suggéra au comité exécutif d’élargir sont mandat afin de :

  • Recruter et mobiliser le plus grand nombre de membres possibles de diplômé(e)s et de renforcir les liens et les échanges entre ceux-ci ;
  • Retracer de très nombreux diplômé(e)s (environ 108 personnes) dont nous avions perdu les coordonnées et les inviter à revoir leurs consœurs et confrères.

Pour réaliser ce projet de grande envergure, le comité a dû faire appel à de nombreux diplômé(e)s à travers la province. Des diplômé(e)s de différentes régions et de différentes promotions, environ une vingtaine ont répondu à l’appel.

La rencontre des retrouvailles eut lieu au Club St-Denis et fût un grand succès. Cent soixante dix diplômé(e)s, professeurs et invités spéciaux étaient présents. Des photos nous font voir la présence de huit anciens directeurs du programme de maîtrise ainsi que dix anciens présidents et présidentes de l’ADMASUM.

L’arrivée du Dr Raymond Carignan à la présidence de l’ADMASUM en 2000 a permis de relancer les activités et de raviver le sentiment d’appartenance des membres. Les autres membres du conseil d’administration étaient : Claude Desjardins, Micheline-Seguin Bernier, Danielle Larouche, Martine Potvin, Najia Hachimi-Idrissi, Luc-Alain Caron, Denys Labrecque, Pierrette Rolland et Annie Tougas.

Certains changements sont alors apportés :

  • l’abolition de la cotisation des membres faisant en sorte que les diplômés devenaient automatiquement membres de l’ADMASUM ;
  • le passage au format électronique du bulletin de l’association et la suppression de la publication imprimée ;
  • la constitution d’une liste d’adresses courriel des membres afin de passer à des communications aux membres en mode exclusivement électronique ;
  • l’instauration du banquet annuel comme événement social de l’année, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle des membres ;
  • l’instauration du prix « Hommage ADMASUM » qui est décerné chaque année à un diplômé, en reconnaissance de son approche humaine, de son leadership dans le milieu, de son engagement social, de sa participation et de sa contribution au développement de l’association. À la mémoire de Dr Gilbert Blain, ce prix deviendra le prix « Hommage Gilbert-Blain » en 2004.

En 2005, madame Colette Tracyk devient la nouvelle présidente de l’ADMASUM et entreprend, avec les membres de l’exécutif, une réflexion sur les objectifs de l’association et les activités.

  • Un sondage est transmis à tous les membres en vue de connaître leurs commentaires sur la mission de l’association et leurs besoins quant à la vie associative. En réponse, les membres souhaitent le maintien du banquet annuel, la parution des bulletins et aimeraient participer à des activités de formation.
  • La révision des règlements est entreprise par les membres de l’exécutif avec la collaboration de Me Raymond Barakett. Les règlements sont adoptés par l’assemblée générale en 2006 et comprennent les objectifs, la définition des membres, la constitution d’un conseil d’administration, le mode de fonctionnement et une nouvelle dénomination.
  • L’élargissement du bassin des membres, en intégrant tous les diplômés de 2ème et 3ème cycle du DASUM et non seulement les diplômés de la maîtrise. L’ADMASUM devient ainsi l’ADASUM.
  • Des discussions ont lieu avec le DASUM, sous la direction de Dr Renaldo Battista, pour recréer un partenariat plus significatif entre le département et l’association des diplômés. Un bureau meublé est offert à l’association dans les locaux du DASUM ce qui permet ainsi d’avoir un port d’attache.
  • L’organisation conjointe de festivités célébrant le 50ème anniversaire du DASUM en sera une des premières réalisations.
  • Outre les activités déjà mises en branle les années précédentes et qui se poursuivent, des travaux importants sont réalisés pour la mise en ligne du site web de l’ADASUM.
  • Le département offre alors un soutien financier à l’ADASUM pour lui permettre de mettre à jour sa liste de membres qui atteint maintenant les mille personnes.
  • Un travail de refonte du Bulletin qui devient l’Infolettre de l’ADASUM est alors effectué grâce à la reconstitution d’un comité dynamique dans lequel s’impliqueront Gyslaine Samson-Saulnier, Huguette Blouin, Robert St-Pierre, Robert Bilterys, Linda Simard, sous la coordination de Najia Hachimi-Idrissi. L’Infolettre est dorénavant publiée cinq fois par année.
  • Les «5 à 7 conférence» sont instaurés et donnent l’opportunité aux membres, étudiants, professeurs et autres acteurs du réseau d’échanger sur les sujets de l’heure et de faire du réseautage. Maintenant sous la coordination de François Théorêt, plusieurs membres se sont impliqués dans le comité organisateur au cours des dernières années : Dr Michèle Pelletier, Anne Lauzon, Danielle Dubois, Rachel Goupil, Rolande Daignault, Mylène Breton, Jacques Lareau et Catherine Maillé.
  •  Tout récemment, des rencontres de partage et de jumelage ont eu lieu entre juniors et seniors  de notre association pour permettre d’offrir du mentorat à des jeunes finissants.

Outre la présidente madame Colette Tracyk, les membres qui s’impliqueront au conseil d’administration pendant cette période, sont : Denys Labrecque, Pierrette Rolland, Martine Potvin, Najia Hachimi-Idrissi, Martine Castonguay, Jacques Lareau, Yves Amyot, Marie-Ève Morin, Lucie Racicot, François Théorêt, Micheline Séguin-Bernier et Marc Pineault.

Enfin, l’ADASUM vise à offrir un site plus interactif et facilitant pour la gestion des envois et de la liste des membres. Un des grands défis de l’association est la participation des plus récents diplômés.
Depuis plusieurs années, nous pouvons compter sur l’implication de plusieurs membres dans les différents comités et le conseil d’administration. Et c’est cet apport de chacun qui fait que l’association continue à se consolider et à se développer.

Les membres du conseil d’administration de l’ADASUM en avril 2009 sont :

  • Colette Tracyk, présidente
  • Lucie Racicot, vice-présidente
  • François Théorêt, trésorier
  • Pierrette Rolland, secrétaire
  • Mireille Gagné, administrateur
  • André Lachance, administrateur

Les membres du comité de l’Infolettre sont :

  • Mireille Gagné, coordonnatrice
  • Robert Bilterys
  • Huguette Blouin
  • Jacques Couillard
  • Rachel Goupil
  • Julie Ricciardi

Les membres du comité « 5 à 7 conférence » sont :

  • François Théoret, coordonnateur
  • Daniel Adam
  • Michelle Pelletier
L’historique se termine en avril 2009. Pour connaître la suite des activités de l’ADASUM, nous vous référons aux différents rapports annuels rédigés et soumis à l’approbation de l’assemblée générale annuelle.

Annexes
Annexe 1 : liste des activités
Annexe 2 : liste des présidents et présidentes