« L’encadrement dans le réseau de la santé : trop ou pas assez ? »

À cette question posée par l’ADASUM, monsieur Gingras débute son allocution en répondant : ni oui, ni non, bien au contraire…

Monsieur Gingras a d’abord abordé le rôle et les responsabilités d’un cadre et leur provenance pour ensuite enchaîner avec quelques statistiques sur le nombre de personnes et d’ETC œuvrant dans le réseau, dont le personnel d’encadrement du réseau de la Santé et des Services sociaux québécois. Monsieur Gingras a voulu également porter à notre attention quelques considérations importantes avant de conclure et de laisser place à une période de questions de l’audience.

Pour bien s’acquitter de ses fonctions, monsieur Gingras rappelle qu’un cadre doit être un leader pour donner le sens, être stratège pour identifier les forces et les faiblesses de son équipe, établir le plan d’action et fixer les objectifs, être un administrateur pour voir à l’organisation du travail et assurer le bon fonctionnement de son unité et enfin, être un «coach» pour notamment, gérer les relations humaines, s’occuper du développement des compétences de son personnel et de leur performance et aussi, de reconnaître l’apport individuel et d’équipe. Pour poursuivre, monsieur Gingras expose quelques statistiques sur le nombre de personnes faisant partie du réseau en les regroupant selon les quatre principaux groupes d’emplois en y ajoutant le personnel non visé par la Loi 30 et les cadres. Selon ces données (émanant du MSSS), les cadres représentent 5,4 % (en ETC) du personnel total du réseau. De plus, des 11,328 ETC-cadres du réseau, presque 79 % sont des cadres intermédiaires. Monsieur Gingras a tenu également à distinguer les cadres en 2 catégories soit les cadres conseils et les cadres en autorité, en plus de préciser que les taux d’encadrement différent également selon que le cadre œuvre dans les services de santé ou les services sociaux (où ils seraient mieux pourvus). Monsieur Gingras conclut son allocution en répondant à nouveau à la question en disant que « des gestionnaires, il n’y en a pas trop, même qu’il pourrait y en avoir davantage dans la santé au niveau clinique. Mais ce qui est encore plus important, c’est qu’il faut leur donner les outils et les moyens pour bien exercer leurs responsabilités ».

L’ADASUM remercie Monsieur Pierre Gingras pour sa participation à son « 5 à 7 ».